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Sac

Objet

  • Type d'objet : Objet
  • Nom vernaculaire : Koh
  • Géographie : Océanie – Mélanésie – Papouasie-Nouvelle-Guinée – East Sepik (province) – Ambunti (district) – Mino (village)
  • Culture : Océanie – Kwoma
  • Date : 20e siècle
  • Matériaux et techniques : Fibres naturelles (tulip tree-Liriodendron tulipifera, Magnoliaceae), teinture vert, rose, rouge et violet (synthétique)
  • Dimensions et poids : 76 x 65 x 2 cm, 430 g
  • Mission : Philippe Peltier ; Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Océanie) ;
  • Exposé : Non
  • Numéro d'inventaire : 72.1993.1.117

Description

Motifs au recto composés d'hexagones aux contours bicolores. Ces motifs traditionnels kwoma sont appelés Djik. Le verso est uni naturel, la blancheur des fibres indique l'usage d'écorce d'un jeune tulip tree.

Usage

Généralités : Répandus dans la majeure partie de la Nouvelle-Guinée, les sacs en filets, appelés en Tok Pisin occupent un rôle fondamental dans l’art et la culture matérielle. Dans son étude basée sur les groupes Telefol des montagnes Ok, Maureen McKenzie (1991) a suggéré que la distribution de la fabrication et l’utilisation des correspondait généralement aux territoires occupés par des populations de langues non-Austronésiennes (ou « langue papoues »). Leur présence chez des groupes de langue Austronésienne correspondrait alors à une importation (pp. 2-5).Fabriqués généralement par les femmes, pour elles mais également pour leurs frères et plus tard leurs époux, les combinent fréquemment un rôle pratique, symbolique, voire rituel. MacKenzie donne la liste suivante des fonctions connues, dont la présence varie selon les groupes : conteneur, porte-bébé, berceau, poche, carquois, pièce de vêtement, accessoire de danse, amulette, jouet, marchandise, richesse, marqueur identitaire, piège à esprit, ou contenant sacré (p. 6). Les interviennent ainsi à plusieurs niveaux : dans les relations de parenté, les rites et dans les mythes. Leurs décors (et ornements de plumes, coquillages ou autres matériaux) sont caractéristiques des différentes régions, et peuvent être également associés au statut de leur propriétaire, en relation avec un grade ou un niveau initiatique.Leur fonction principale est celle de conteneur servant à transporter des biens. Hommes comme femmes peuvent porter leur à l’épaule, mais la sangle passée autour du front est généralement féminin, et le port en bandoulière, masculin. Les plus grands sont généralement utilisés pour rapporter les produits des jardins (taros, ignames, patates douces, etc.) ou du marché. Ceux de taille moyenne sont fréquemment utilisés comme berceau et porte bébé. Les plus petits sont souvent ceux des hommes, pour transporter leurs effets personnels, tels que tabac, noix d’arec, conteneur à chaux, briquet, journal, couteau, substance magique (les objets les plus petits, susceptibles de glisser entre les mailles du filet sont généralement enveloppés ou placé à l’intérieur de feuilles enroulées, ou de petites boîtes et autres pots en métal récupérés de produits achetés en magasins) et autres objets de valeur. (L. Coupaye, janvier 2009)

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